L’engagement associatif est un sujet particulièrement prégnant pour les organisations non-lucratives. Les associations peuvent rencontrer de nombreuses difficultés : baisse du nombre d’adhérents, difficultés à engager les familles dans la vie de l’association, difficultés à renouveler les instances de gouvernance, etc. Dans la continuité des travaux lancés par l’Unapei nationale avec Origami Engagement, la région IDF a également ouvert un chantier spécifique aux enjeux soulevés par ce sujet.

Ainsi, à travers une enquête sociologique, basés sur 400 retours à un questionnaire et 8 entretiens qualitatifs, nous avons souhaité répondre à ces questions essentielles :

  • Être concerné par une cause nous rend t-il réellement plus enclin à nous engager ?
  • Que pensent les familles, adhérentes ou non, de l’association qui accompagne leur proche ?
  • Quelles transformations les associations doivent-elles initier pour se rendre davantage attracitves aux yeux des familles, mais aussi du grand public ?

De nombreux enjeux ont été mis en avant, autant que des solutions concrètes. Parmi les éléments remontés par l’étude régionale : les adhérents ne se sont pas engagés prioritairement pour faire collectif, ni pour soutenir la cause face aux pouvoirs publics, plus sensibles à la force du nombre. Prioritairement, les adhérents se sont engagés pour des raisons subjectives : remercier l’association et toutes les personnes engagées en son sein, professionnel compris. La question que cela soulève est alors : comment susciter cette envie d’adhérer en axant sur la fibre émotionnelle ?

L’étude réalisée pointe autant du doigt tous les éléments qui font la singularité des associations du réseau, les forces qu’il est nécessaire de renforcer et de développer, que les éléments qui font davantage défaut et les signaux faibles qui risquent de constituer de véritables problématiques à moyen terme; notamment en ce qui concerne l’engagement et le bien-être des administrateurs en fonction actuellement.